Les vindictes populaires ont repris leurs droits. Si l’on peut dire. Des voleurs de vanille verte ont été massacrés en public du côté de Vohémar. Les cultivateurs en ont assez d’être spoliés de leur dure labeur. Parfois, cette pratique horrible dont les images font le tour des réseaux sociaux et font fuir les touristes, mais des gens l’approuvent. Parce qu’ils n’ont plus confiance au système judiciaire, contaminé par le virus de la corruption. Des bandits notoires, par exemple, purgent des peines symboliques, sortent et terrorisent ceux qui ont osé les dénoncer. Il s’agit d’un long débat. Comme la condamnation à mort. Des vois continuent de s’élever pour exiger l’exécution de ces monstres qui ont violé des enfants. Car, une fois en dehors des prisons – passoires, ce sont des récidivistes en puissance. De redoutables prédateurs à l’air libre. Ils n’arrivent pas à comprimer leurs pulsions sexuelles démoniaques. Mais des « abolitionnistes » convaincus trouvent des raisons pour les défendre. Et affirment qu’est est tout à fait possible de les réinsérer dans la société. Pour en faire d’honnêtes citoyens !
A Madagascar, RANARISON Tsilavo obtient des décisions de justice violant la loi
