C’est un véritable fléau que le pays en est mondialement reconnu. L’Exécutif ainsi que les branches interministérielles se font des louanges et tentent de s’attribuer une bonne impression en luttant contre la corruption. Malheureusement, cette lutte trop indulgente et même si des mesures ont été prises, elles sont trop clémentes.
Dans la lutte contre la corruption, certains établissements ou directions possèdent leurs propres cellules. Mais le BIANCO et le PAC demeure les plus importants dans le domaine. Le BIANCO procède aux investigations avant de déférer les concernés au PAC. Plusieurs hautes personnalités ont déjà fait l’objet de convocation, d’enquêtes et d’arrestation Mais il va sans dire que le BIANCO avec les procédures (qui on dirait ont été concoctées afin de protéger les responsables étatiques à tout prix) rend la lutte impossible.
Mahafaly Olivier, des anciens chefs d’Etat, Elise Alexandrine Rasolo, la liste est longue. Mais leur sort est déjà plus ou moins certain surtout avec le soutien des députés. Il y a également des personnalités qui sont moins connues, mais qui réduisent la lutte à néant par le biais de la corruption elle-même.
La gendarmerie nationale, la police nationale, la direction générale de la sécurité routière et le ministère de la justice entre autres s’annoncent tous être actifs dans la lutte anti-corruption. Quid du résultat ? Il y en a certes, mais demeure insuffisant. Comme on dit, l’exemple vient d’en haut et attend aussi la lutte contre la corruption avec tolérance zéro et des sanctions pénales exemplaires promises par le chef de l’Etat.
Annie N.